A finales de 2019, empezamos a trabajar en la construcción de Rudi, un proyecto de plataforma de intercambio de datos llevado a cabo por Rennes Métropole y 10 socios y apoyado por la Unión Europea. Después de un año de trabajo y de la elaboración de las primeras colaboraciones entre los socios del proyecto, quedan por resolver dos retos de envergadura: hacer la previsión de la utilidad de la plataforma y tratar de asociar de forma más fluida a las distintas partes interesadas y a los ciudadanos.
Rudi est un projet de plateforme de partage de données porté par Rennes Métropole et 10 partenaires et soutenu par l’Union Européenne. Son objectif est d'aller au-delà de la politique Open Data de la métropole et de permettre à tous de partager et d'utiliser des données de qualité, tout en garantissant la transparence sur l'usage des données, la sécurité des transactions et le respect de la vie privée.
Le projet inclut dès sa conception habitants, entreprises, chercheurs et associations dans une approche participative et se déroule sur trois ans. Il tentera de répondre en particulier aux questions suivantes :
Comment soutenir des réutilisations de données respectueuses de la vie privée et de l'intérêt général ?
Quels rôles les habitants peuvent-ils jouer au sein de cette plateforme ?
Comment faire fonctionner une telle plateforme incluant une grande diversité de partenaires ? Qui la finance et qui la contrôle ? Qui en bénéficie ?
Comment garantir la confiance entre les différents utilisateurs de la plateforme ?
Au départ de Rudi, une relation entretenue de longue date
Les beaux projets naissent de belles rencontres. Et les belles rencontres portent leurs fruits dans la durée. Nous rencontrons les équipes de Rennes Métropole pour la première fois en 2017 lors de la saison 1 de DataCités, une exploration du Lab Ouishare x Chronos qui étudiait les stratégies territoriales relatives à la donnée. Rennes s’associe à l’exploration au moment où se lance leur Service Public Métropolitain de la Donnée (SPMD), une première en France. Rennes a déjà une réputation de collectivité sensible au numérique, aux usages citoyens et aux démarches participatives. Elle est reconnue en France comme pionnière de l’Open Data avec l’ouverture et l’expérimentation autour de nombreuses données, dont les données transport du délégataire Keolis, dès 2009.
Fin 2018, au Salon des Maires et des Collectivités Locales, de nouveaux échanges ont lieu entre Marion Glatron, responsable du Service Public Métropolitain de la Donnée (SPMD), et Taoufik Vallipuram (Ouishare), autour d’une candidature de la métropole à un programme d’innovation européen. Ce programme, Urban Innovative Action (UIA) accompagne des villes et leurs partenaires locaux dans des projets numériques à fort impact sociétal. Le projet Rennes Urban Data Interface (RUDI) naît à ce moment-là. Il s’enracine dans l’expérience SPMD mais est monté à marche forcée en quelques semaines, et il faut décider de l’implication de Ouishare. Rudi n’est pas uniquement un projet technique de plateforme locale de données. La promesse est celle de la coopération avec les habitants, la société civile, les acteurs académiques et les entreprises - et c’est là que Ouishare aurait toute sa place. Car comme nous l’affirmons dans notre manifeste, nous voulons jouer un rôle de corps intermédiaire. Nous sommes également à un moment de la vie de Ouishare où le désir de lier théorie et pratique est très fort. L’opportunité est celle de travailler librement avec un écosystème existant, dynamisé par les expériences de l’Open Data et du SPMD.
Une équipe de 4 personnes se monte alors pour relever le défi d’une coopération territoriale de grande ampleur sur le territoire de la métropole de Rennes. Les liens et coopérations existant avec plusieurs des partenaires (Rennes Métropole, Fing et Grdf en premier lieu) nous donnent confiance dans notre capacité à contribuer à l’écosystème qui porte RUDI. L’un de nos rôles pressentis, celui de porte-voix d’organisations et d’individus qui n’ont habituellement pas leur place dans ces démarches, nous convient. Nous embarquons donc dans le projet avec plusieurs rôles et missions : associer les habitants et la société civile, mener une réflexion sur ce que peut être Rudi en tant que plateforme, en nous appuyant sur la démarche Platform Design Toolkit, piloter un Appel à Projets aussi collaboratif que possible et concevoir des événements annuels.
Le résultat : une candidature de 11 partenaires avalisée et financée par Urban Innovative Action (UIA) jusqu’en 2022 et un démarrage des travaux fin 2019.
Une première année pour apprendre à se connaître et travailler ensemble
Des rôles difficiles à caler
L’UIA a considéré que l’écosystème pré-existant autour du SPMD (Service Public Métropolitain de la Donnée) était un atout-clef pour en faire un pilote européen de plateforme collaborative territoriale. Cet écosystème s’est retrouvé largement représenté dans le consortium officiel présenté à l’UIA : 11 partenaires signataires incluant la collectivité, des laboratoires de recherche, des associations et de grands groupes publics. Sans compter de nombreux acteurs locaux, investis à des titres divers dans la démarche, qui ne sont pas partenaires stricto sensu du consortium mais ont un rôle actif. L’UIA nous avait prévenu qu’à ses yeux cette qualité de notre candidature était aussi l’un des défis que nous devions relever.
Dans la pratique, les partenaires de Rudi sont hétérogènes en termes de structures, de moyens, d’organisation, de culture et de niveau d’engagement dans le projet. Ce premier niveau de complexité est classique, et il a fallu s’ajuster en conséquence en 2020. En tenant compte d’un deuxième niveau de complexité lié au rôle, aux responsabilités et au niveau d’engagement de chaque acteur dans Rudi, y compris le budget d’intervention financé. Rennes Métropole, comme mandataire et initiateur, a naturellement pris une place particulière dans le dispositif : des contributeurs, de différents services, sont impliqués dans presque tous les lots des travaux, et donc occupent une place prépondérante dans la direction du projet et ses processus de décision. Le dispositif UIA est d’ailleurs centré sur la collectivité qui initie le projet. D’autres partenaires (dont Ouishare) ont des contributions conséquentes sur un ou plusieurs lots de travaux, sur toute la durée de Rudi, si bien qu’ils ont une vision large des différentes activités menées, avec plusieurs personnes impliquées directement sur le projet au quotidien. Enfin d’autres partenaires sont actifs et mis à contribution sur de nombreux lots de travaux, avec un budget global moindre et souvent une seule personne référente.
Nous percevons tous au sein de Rudi la légitimité et l’importance de chaque partenaire et de ses contributions. Par conséquent, nous devons mettre en œuvre au quotidien des manières de travailler qui permettent à chacun de jouer son rôle pleinement, malgré les asymétries d’information, de moyens ou d’engagement sur un sujet donné. Ce n’est pas simple dans la pratique : nous nous sommes engagés dans Rudi sur la base d’idées et d’orientations générales partagées. Mais la méthode de travail et le rôle de chacun n’étaient pas prédéterminés. Lorsque nous avons présenté pour la première fois aux autres partenaires notre compréhension de notre rôle et comment nous aimerions travailler, l’étonnement fut vif. Nous avons dû nous adapter, revoir certains de nos objectifs et même gérer notre frustration. Certainement ce fut réciproque.
Le rôle de Rennes Métropole n’est pas plus simple. Sa place est prédominante dans le projet (montant du financement, rôle de mandataire, initiateur de la démarche, responsabilité devant ses administrés), mais elle a choisi une approche collaborative depuis le départ. D’où quelques questionnements et tensions vécues : est-il possible de ne pas imposer le mode de fonctionnement de la collectivité, ses processus propres, ses temporalités à l’ensemble des partenaires ? Comment faire en sorte que les partenaires de Rennes Métropole ne se cantonnent pas à un rôle de prestataire ou de relations publiques ?
Une dernière question, plus large, nous occupe et nous semble importante pour la suite : qu’est-ce qu’un partenaire de Rudi ? Les critères possibles sont nombreux : membre du consortium UIA ; porteur de projet de l’appel à projets ; développeurs de la plateforme technique ; personnes mettant à disposition ou consommant des données Rudi ; fournisseur de services complémentaires ; utilisateurs et contributeurs de Rudi, etc. Il est important de reconnaître à chaque partenaire sa valeur, sa contribution et son rôle.
Une méthode de travail qui s’ajuste progressivement
La méthode de travail collaborative est un fondement du partenariat Rudi. Que cela signifie-t-il dans ce contexte ? Cette première année a été celle des tâtonnements et des apprentissages collectifs.
Une collectivité, des associations, de grandes entreprises, une communauté internationale (Ouishare) ont une définition et une pratique du collaboratif fort différentes. Il a bien fallu en tenir compte les premiers mois. Le confinement de mars 2020 tombe au moment où chaque partenaire commence à trouver sa place, où un équilibre s’instaure entre des instances décisionnaires (Comité de pilotage) et opérationnelles (Comité opérationnel), avec une autonomie de fonctionnement des groupes de travail thématiques . Des outils de documentation (wiki, intranet, framapad) et d’échange (framateam) sont mis à disposition par Tiriad, un des partenaires du consortium.
Dans la pratique, l’impossibilité de nous rencontrer pour le travail du quotidien est venue accentuer les inévitables frictions entre des groupes thématiques qui essaient d’avancer et d’avoir de l’autonomie, la coordination des nombreux partenaires, le fonctionnement interne de la collectivité qui associe plusieurs services et élus référents, les individualités qui ont besoin de s’exprimer, l’attente collective de voir émerger du concret. À quelles conditions peut-on parler du projet aux acteurs locaux rennais, aux habitants, à d’autres parties prenantes ? Lorsqu’il n’y avait pas de site web, de charte graphique officielle ou de présentation bien calée du programme, nous avons fait face à des réticences.
De manière générale, les collectivités sont habituées à présenter des “produits finis”, des projets bien ficelés car elles perçoivent le risque d’être attaquées si elles sont prises en défaut sur la qualité de l’information, l’état d’avancement ou la réussite du projet. Ceci constitue une difficulté pour mener à bien des démarches ouvertes, itératives et exploratoires. Nous avons dû faire avec cette difficulté quand il s’agissait d’organiser des ateliers citoyens, de lancer les invitations au premier temps fort sans programme finalisé, ou bien pour partager un questionnaire exploratoire sur le rapport à RUDI de tous les acteurs locaux du territoire.
A contrario, l’envie de faire participer tout le monde sur chaque sujet de travail peut se heurter à la difficulté du nombre. Un projet de glossaire des principaux mots utilisés dans le cadre de Rudi et plus généralement des plateformes territoriales a abouti à des dizaines de termes à définir. L’absence d’un processus clair pour les trier et leur apporter une définition commune a conduit à mettre l'initiative de côté pour l’instant. Nous partageons un référentiel de définition de mots qui nous permet de travailler ensemble, sans à ce stade proposer ce glossaire à destination du grand public ou d’un cercle de partenaires élargi.
Si nous ne disposons pas d’une méthode stable et uniforme pour faire avancer les différents sujets, nous faisons le constat que ceux-ci avancent, chacun à leur façon. Sur certains d’entre eux, des élus référents sont étroitement associés (ex : événements annuels). D’autres empruntent aux méthodes de la recherche et de la normalisation et passent par l’élaboration d’un texte commun sur un sujet précis (ex : anonymisation, méthode Platform Design Toolkit), présentation et recueil de commentaires, publication d’une version stable de référence. Enfin des groupes thématiques prennent des initiatives de partenariats (ex : associer des formations universitaires à des phases de conception et d’évaluation) dont la méthode et les résultats sont partagés à tous, avant de créer un effet boule de neige qui amène à des demandes d’approfondissement des relations et d’initiation de nouvelles.
La pratique du projet et la posture réflexive de Ouishare
Chez Ouishare, nous avons l’habitude d’explorer les nouvelles pratiques, innovations et modèles alternatifs. Cette façon de faire s’accompagne d’une posture critique et réflexive : nous aimons remettre en cause le statu quo autant que les modes auxquelles nous avons nous-même adhéré (un exemple célèbre chez Ouishare sur l’économie collaborative). Difficile pour nous de nous plonger dans un projet sans joindre l’action à la réflexion critique et à l’ouverture à des alternatives ! Cela peut légitimement paraître contre-productif. Plus précisément, dans le cadre de Rudi, les événements de communication sur le projet sont à nos yeux tout autant l’occasion de questionner, d’ouvrir et de créer que de montrer le processus et les résultats du projet. Autre exemple : le travail sur les spécifications du portail Rudi devraient être un sprint ouvert selon nous, les premières itérations et retours d’expériences des utilisateurs et des partenaires permettant d’ouvrir de nouvelles possibilités. Pourtant le projet dure trois ans et il est nécessaire de converger rapidement pour faire des développements qui seront structurants pour la suite.
Ouishare doit entre autres choses sa place dans Rudi à son expérience, son parti pris réflexif et son regard neuf sur le contexte local et les organisations impliquées. Pour toutes ces raisons, tenir notre rôle et contribuer à l’avancement effectif du projet n’est pas toujours simple.
Nous pouvons faire un parallèle entre des difficultés et le phénomène de la courbe d’apprentissage d’une innovation, popularisé par Gartner, une entreprise américaine de conseil et de recherche dans le domaine des techniques avancées, sous le nom de “hype cycle” . Lorsque nous sommes arrivés sur le projet Rudi, nous avions des attentes très élevées et plein d’idées. La réalité de la vie du projet et du champ des possibles a créé une forme de désillusion. Désillusion probablement partagée par nos partenaires dans leurs attentes vis-à-vis du rôle de Ouishare. Nous avons l’habitude de vivre ce cycle dans d’autres coopérations qui ont marqué la vie de Ouishare (avec des organisations comme la MAIF, Grdf ou la Fondation Rexel), et nous savons que la courbe de maturation qui suit, résultat d’efforts communs, est porteuse d’accomplissements et de résultats tangibles qui dépassent même nos espérances initiales. Cette courbe de maturation conduit généralement à une coopération de long terme mutuellement satisfaisante.
Les défis de 2021 : faire la preuve de l'utilité de la plateforme Rudi
Cette année médiane détermine ce que nous allons atteindre dans Rudi, en termes d’outils développés, de projets mis en œuvre, de coopérations établies, d’apprentissages réalisés. Selon nous trois défis majeurs sont devant nous.
Rudi, projet citoyen
Une promesse centrale de Rudi est la place accordée aux citoyens et habitants dans la démarche. Les circonstances de 2020 ont rendu ce défi plus aigu : pas de rencontres possibles, et l’attention de tout le monde portée sur d’autres sujets plus urgents.
Les coopérations qui s’enclenchent depuis quelques mois avec des acteurs universitaires et de la société civile devraient produire des fruits visibles cette année, avec des contributions variées, et certaines relativement inattendues.
L’appel à projet est en train de faire émerger des outils et services dont les citoyens bénéficieront directement, dans des domaines divers : pollution, mobilité, environnement, services sociaux. Au-delà de l’implication des bénéficiaires dans les travaux, les résultats visibles de ces projets d’ici un an doivent faire la preuve de l’intérêt de la démarche.
Enfin nous misons sur la reprise de la vie sociale au milieu de l’année pour organiser plus de rencontres, de démonstrations, d’échanges. Cela doit permettre de combiner deux approches complémentaires. L’une, orientée territoires, consistera à organiser des réunions locales dans différentes communes de la métropole, avec des habitants. L’autre s’adresse aux étudiants en tant que citoyens et futurs concepteurs, décideurs et utilisateurs de ces plateformes.
Pour autant nous n’éclipsons pas la difficulté réelle d’impliquer les habitants dans une démarche qui les concerne mais qui ne touche pas directement leur quotidien au même titre que les services municipaux disponibles sur le portail de la ville. Nous partons de ce constat partagé par beaucoup de professionnels et nous expérimentons des méthodes d’engagement. Un portail comme Rudi, objet technique, peut-il devenir un projet citoyen, à quelles conditions, et qu’est-ce que cela signifie concrètement ?
Rudi, un outil utile
Rennes a porté ces dernières années l’idée, avec quelques autres collectivités en France (notamment Lyon, La Rochelle, plusieurs régions dont la Bretagne), que les acteurs publics du territoire étaient légitimes et pertinents pour s’impliquer de manière active dans la gestion et les coopérations autour des données. Non seulement les données publiques Open Data, mais plus largement toutes celles, publiques, privées ou personnelles, qui peuvent être qualifiées de “données d’intérêt territorial”. La Banque des Territoires a fini par partager cette conviction, elle vient juste de publier un livre blanc en vue de diffuser des pratiques et des modèles, et d’accompagner ce mouvement. La Commission Européenne aussi soutient de nombreuses initiatives de ce type.
Pour autant les plateformes comme Rudi ont à faire la preuve de leur apport et de leur positionnement. S’il n’y a pas de débat sur l’utilité des plateformes Open Data, d’outils pour les services urbains comme la mobilité, l’énergie, l’espace public (dénommés pompeusement “Smart City”), dans quelle mesure le territoire est-il fondé à être tiers de confiance et porter la gouvernance de coopérations bien plus larges entre des acteurs très variés, pour des projets qui ne sont pas uniquement des services publics dont la collectivité a la charge ou qu’elle délègue ?
Puisque Rudi est l’un des projets exploratoires les plus ambitieux de ce type en France, ses résultats seront observés. Peut-on aboutir à du concret en la matière ? Est-il possible de pérenniser ces démarches ? Qu’apportent-elles que des systèmes différents, souvent privés et fermés, n’apportent pas ? Comment l’évalue-t-on puis le valorise-t-on ?
Ces questions seront traitées dans des lots de travaux sur les modèles économiques, la gouvernance, le juridique, etc. Mais ce travail ne débouchera que s’il y a matière à construire le modèle, que dans la mesure où nous parvenons dans Rudi à faire la preuve expérimentale que des acteurs publics, privés et citoyens retirent un bénéfice concret du portail, que le rôle du consortium Rudi, notamment comme tiers de confiance, fait la différence. Et que ce modèle peut s’intégrer à un écosystème de la donnée et du consentement bien plus large, à l’échelle européenne comme nationale.
Une approche collaborative
Le troisième défi est une condition qui a été posée pour résoudre les deux premiers : la collaboration et la manière de travailler doivent permettre de mieux inclure et servir les citoyens, et de trouver un modèle pérenne pour le portail. Autrement dit les partenaires officiels de Rudi, avec les nombreux acteurs impliqués dans l’écosystème des données d’intérêt territorial localement, doivent faire fructifier des pratiques collaboratives au service de la réussite du projet. Des pratiques qui pourront nourrir la réflexion sur la gouvernance et les modèles économiques, pour envisager l’après. À défaut, il s’agirait de théoriser des modèles qui ne sont pas ancrés dans une expérience.
Nous nous connaissons bien désormais, nous avons pris nos marques, créé de premières relations de confiance. Tout ceci est le lot de n’importe quel “projet collaboratif” de type consortium européen. Aller plus loin signifie mettre en place des modes de fonctionnement qui ne sont plus seulement ceux du projet ponctuel, à durée limitée, mais qui soient transférables à un fonctionnement pérenne. À l’issue du financement UIA, ce n’est pas seulement la possibilité de financer le développement du portail qui déterminera la poursuite de Rudi, mais l’envie, l’intérêt et la maturité d’un écosystème pour le porter.
Nous partageons avec Rennes Métropole une responsabilité particulière dans ce défi, puisque nous allons mettre en oeuvre la méthodologie Platform Design Toolkit (PDT) pour renforcer les coopérations, en créer de nouvelles, et structurer la compréhension de l’écosystème, de ses acteurs et leurs aspirations, et la manière dont Rudi travaille avec eux.
Rendez-vous dans un an pour un retour d’expérience approfondi. En attendant contactez l’équipe si vous souhaitez en apprendre plus, contribuer ou ouvrir un débat.
- Pour les prochains événements et temps forts : Maïwenn de Villepin
- Pour les coopérations avec la société civile, les écoles et universités, et l’implication des citoyens : Yann Bergamaschi
- Pour la vision réflexive et critique ainsi que la mise en pratique dans la démarche Platform Design Toolkit : Taoufik Vallipuram
- Pour les coopérations dans l’écosystème, avec des partenaires externes, et l’animation de l’Appel à Projet : Ghislain Delabie